Régine Robin a fait une carrière universitaire classique en France (École Normale Supérieure, agrégation, thèse de IIIe cycle puis thèse d’État). De 1982 à 2004, elle a été professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Elle est aujourd’hui professeur associé à ce même département et Professeur Emérite de l’Université du Québec à Montréal. Elle a été chercheur invité au Center for European Studies de l’Université Harvard en 1988, professeur invité l’École des Hautes Études en sciences sociales de Paris en 1989 et au Département de sociologie de New York University en 1991, à L’UER de littérature française de l’Université de Paris III en 1995, Chercheur invité au du Zentrum für Zeithistorische Forschung de Potsdam en novembre 1998 et au département de littérature comparée de Harvard en 2003.
Après avoir publié sa thèse d'histoire La Société française en 1789 : Semur-en-Auxois (1970), et un ouvrage sur Histoire et linguistique (1973), Régine Robin a mené des recherches sur les identités, la langue et la littérature, les cultures de l’entre-deux guerres, la culture yiddish, les problèmes de la mémoire collective, les usages et mésusages du passé ainsi que sur la poétique des grandes villes. Sur le plan fictionnel, on lui doit La Québécoite ainsi que L’immense fatigue des pierres. Ses ouvrage se situent la croisée de l’œuvre fictionnelle et universitaire. Elle a obtenu le Prix du Gouverneur général au Canada en 1987 pour Le Réalisme socialiste: une esthétique impossible (1986) et le Prix Jacques Rousseau de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences pour l’ensemble de son œuvre, le Prix Spirale pour Le Golem de l’écriture en 1999 et le grand prix du livre de Montréal, pour Berlin Chantiers en 2001. Elle est membre de la Société Royale du Canada. Son dernier livre s'intitule Le Mal de Paris (2014).
Source : Données sur l'auteure fournies par Jacques Guilhaumou, le 13 octobre 2014.
(Paris, 1939 - ) Romancière et essayiste, Régine Robin est historienne, linguiste et sociologue. Elle étudie en France et passe le concours d'entrée à l'École Normale Supérieure. Elle obtient à la Sorbonne un diplôme d'étude en géographie en 1962, l'agrégation d'histoire en 1963, puis un doctorat de 3ème cycle de l'Université de Dijon en 1969 et un doctorat d'État de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris en 1989. Elle est professeure d'histoire dans un lycée de Dijon de 1963 à 1967; elle revient ensuite à Paris en 1968 pour enseigner à l'Université Paris X de Nanterre. En 1977, elle immigre au Québec où elle est professeure de sociologie à l'Université du Québec à Montréal. Elle a également été professeure invitée à l'Université Harvard et à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. À partir de 1990, elle participe à l'élaboration du séminaire intersémiotique avec le département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal. Elle est également cofondatrice en 1990 du Centre interuniversitaire d'analyse de discours et de sociocritique des textes (CIADEST). Elle a dirigé des numéros spéciaux concernant la littérature notamment dans les Cahiers de recherche sociologique et elle a collaboré aux revues Spirales, Paragraphes et Vice & Versa.
Régine Robin a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada pour son essai Le réalisme socialiste : une esthétique impossible en 1986. En 2001, son essai Berlin chantiers est récompensée par le Grand Prix du livre de la Ville de Montréal. Elle est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.
Katia Stockman
Source: L'île. L'infocentre littéraire des écrivains québécois. [EN LIGNE] Consulté le 8 octobre 2014.
Dernière mise à jour de cette page le mardi 14 octobre 20149:55
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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