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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Michel van Schendel († 1929-2005)
Journaliste et écrivain, professeur de littérature française et québécoise à l’UQAM
Poète, essayiste, traducteur, professeur, Michel van Schendel est décédé dimanche des suites d'un cancer. Son oeuvre avait été couronnée en 2003 par le prix Athanase-David, la plus haute distinction littéraire remise par le gouvernement du Québec. La tonalité de cette oeuvre, faite de rigueur, d'amour de la langue et d'un rare sens critique sur notre époque, le situait dans une classe à part, au confluent du poétique et du social.
Né en 1929 en France, Michel van Schendel a grandi en Belgique. La faim, le froid, l'humiliation du temps de guerre ont affirmé très tôt chez lui la «conscience de ce qu'était l'oppression politique, mais également sociale». En 1952, il s'installe au Québec où il oeuvre comme journaliste et critique. Il collabore, au cours de cette première carrière, à divers imprimés, dont Maintenant, Cité libre, La Barre du jour, Liberté, Le Nouveau Journal et Le Devoir. Il agit aussi à titre de directeur de la revue Socialisme. Devenu professeur, Michel van Schendel enseigne la littérature française et québécoise durant plus de 30 ans à l'Université du Québec à Montréal.
En 1958, aux jeunes Éditions de l'Hexagone, Gaston Miron publie son premier recueil, Poèmes de l'Amérique étrangère. Presque toute son oeuvre imposante paraîtra par la suite à cette enseigne. En 2002, l'écrivain y a publié le premier tome de ses mémoires, Un temps éventuel, histoire d'un homme et de plusieurs, couronné par le prix Spirale de l'essai. Il venait de faire paraître Mille pas dans le jardin font aussi le tour du monde.
Michel van Schendel était un «tripatouilleur de l'inconscient historique», comme il l'affirmait lui-même. Homme de gauche, inspiré par l'aventure marxiste et lié, comme militant, à diverses mouvances socialistes, il est entré en poésie parce qu'il avait une «sensibilité à vif». Michel van Schendel était, paradoxalement, un homme empreint de certaines manières rigides d'aristocrate dont témoignait déjà quelque peu l'éternelle lavallière nouée à son cou. Le caractère un peu formel de cet homme exigeant ne cachait cependant pas la rare compassion humaine qui l'habitait.
Au printemps 1981, Michel van Schendel avait accepté le Prix du gouverneur général pour De l'oeil et de l'écoute, tout en décriant l'action politique du gouvernement canadien, tant sur la scène internationale que nationale. Ce gouvernement, déplorait-il du même souffle, lui avait même honteusement refusé la citoyenneté canadienne. Michel van Schendel avait alors immédiatement distribué l'argent du prix aux grévistes de Radio-Canada ainsi qu'à deux organisations humanitaires au Salvador.
L'éditeur de Michel van Schendel a annoncé hier, par voix de communiqué, que le poète «laisse plusieurs manuscrits achevés qui paraîtront à l'Hexagone».
Source: Jean-François Nadeau, “Décès de l'écrivain Michel van Schendel.” LE DEVOIR, édition du 12 octobre 2005. [EN LIGNE] Consulté le 22 octobre 2013.
Michel van Schendel, professeur associé à l'UQAM, reçoit trois prix littéraires
Montréal, le 1er décembre 2003 - Michel van Schendel, essayiste et poète, professeur associé à l'UQAM, a reçu dernièrement le prix Athanase-David, la plus haute distinction accordée par le gouvernement du Québec à un écrivain pour l'ensemble de son œuvre. Les Prix du Québec, la plus haute distinction du gouvernement du Québec dans les domaines culturel et scientifique, sont le signe tangible de la reconnaissance de la société québécoise envers ses grands créateurs, dans le domaine culturel ou scientifique.
Michel van Schendel a également mérité ex aequo le prix Victor-Barbeau de l'Académie des lettres du Québec pour son livre Un temps éventuel (l'Hexagone) et le prix de la revue montréalaise Spirale, pour le même ouvrage.
Michel van Schendel
Originaire de Belgique, Michel van Schendel a étudié le droit et les sciences économiques à l'Université de Paris. Arrivé au Québec en 1952, il a été tour à tour enseignant, journaliste, chroniqueur, rédacteur et traducteur. Il était professeur de littérature française et québécoise au secteur universitaire du Collège Sainte-Marie au moment de la création de l'UQAM dont il a été l'un des fondateurs. Il a enseigné au Département d'études littéraires de 1969 jusqu'à sa retraite en 1999. Ses recherches principales ont porté sur la sociosémiotique, la poétique et l'histoire de la poésie québécoise. Il a également milité de très nombreuses années dans le Syndicat des professeurs et professeures de l'UQAM dont il a été le président en 74-75. Il demeure professeur associé au Département d'études littéraires.
Parmi ses œuvres très nombreuses, on trouve les recueils de poésie Poèmes de l'Amérique étrangère (1958), Autre, autrement (1983), Extrême livre des voyages (1987) et Bitumes (1998). Dans L'Impression du souci ou l'étendue de la parole (1993), poésie et réflexions se mélangent. En 1992 et 1993 paraissent les deux premiers tomes de méditations sur le poème, intitulés Rebonds critiques. Il publie en 1996 Jousse ou la traversée des Amériques, un conte à saveur autobiographique et, en 2002, Un temps éventuel, histoire d'un homme et de plusieurs en même temps que son reflet poétique Quand demeure.
Les livres de Michel van Schendel sont presque tous publiés à l'Hexagone dont il est l'un des piliers. Il a écrit de nombreux articles dans des revues de littérature et dans des revues engagées comme Liberté et Parti pris.
Source : Huguette Lucas, agente d'information
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Source: Salle de presse, UQAM. [EN LIGNE] Consulté le 22 mars 2013.
Dernière mise à jour de cette page le vendredi 22 mars 201316:15
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cegep de Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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