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Présentation
Ce document est la cinquième publication du Centre de Recherches et de Diffusion Populaire (CRESDIP). À l’instar des quatre premières, présentées sous forme de dossiers, il obéit à notre souci d'interprétation et de discussion des grands problèmes de la réalité socio-politique du pays.
Les organisations populaires en Haïti continuent de représenter un casse-tête du point de vue tant politique qu'organisationnel. D'un côté, l'influence considérable de cette nouvelle forme d'action collective sur le mouvement populaire qui a émergé à la chute des Duvalier défie les analyses sociologiques classiques. D'autre part, la survivance même de ces organisations constitue une énigme, vu leur précarité structurelle apparente.
Le CRESDIP à travers cette recherche espère apporter des éléments d'éclaircissement sur ce phénomène qui n'en finit pas d'agir sur le processus politique en cours. Il se propose en même temps de renforcer un de ses axes d'intervention principaux : la recherche, qui mérite une place plus digne dans l'entreprise nationale de démocratisation et de développement socio-économique du pays.
Nous voudrions présenter nos vifs remerciements à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail. Au professeur Michel Hector qui ne nous a jamais marchandé ses orientations d'ordre intellectuel. Aux personnes-ressources qui nous ont encouragés et accepté sans réserve aucune de nous fournir des informations très valables. Aux secrétaires du CRESDIP, Marie Carmelle Jean-Louis et Christine Séraphin, qui ont travaillé assidûment dans la transcription des entrevues. À Lovely Chéry qui nous a mis en contact avec les dirigeants des organisations et nous a assisté dans les entrevues. A Béthie Casty pour nous avoir aussi accompagné dans plusieurs entrevues et participé activement dans le dépouillement de l'information.
Un remerciement spécial va à mon frère Rony, qui a lu le texte et y a apporté des suggestions substantielles et extrêmement valables, et qui n'a cessé de me donner son support moral tout au long de la recherche.
Notre gratitude la plus profonde se dirige naturellement et en premier [6] lieu à tous les militants des organisations populaires qui non seulement nous ont fourni les informations qui soutiennent toute la recherche, mais aussi ont accepté volontiers d'établir avec nous des discussions franches et fructueuses et ont ainsi enrichi notre travail. Nous apprécions, en outre, l'enthousiasme avec lequel ils nous ont stimulé dans la recherche, nous invitant à la poursuivre sans relâche vu, à leur avis, son importance pour les organisations de base en particulier et le mouvement populaire national en général.
Nous ne pourrions passer sous silence le soutien ferme et décisif de Michael Kaufman, alors directeur du Centre de Recherches sur l’Amérique Latine et la Caraïbe (CERLAC) de York University de Toronto, qui a d'ailleurs sensiblement renforcé notre intérêt pour la recherche dans le domaine des mouvements sociaux en Haïti. Ni l'appui financier de la Ford Foundation sans lequel ce travail ne pourrait se réaliser. Le CRESDIP et moi-même personnellement nous en sommes très reconnaissants à Michael et à ces deux institutions.
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