4 janvier 2004.


“Je dois vous avouer que l'année 2004 commence d'une façon spectaculaire pour moi puisque vous m'invitez à vous autoriser à réaliser une version électronique de ma production scientifique. C'est un rêve que je chérissais, à savoir, de trouver le temps nécessaire pour réaliser une version électronique de quelques-unes de mes oeuvres les plus importantes.

Jusqu'à maintenant cela s'est avéré impossible puisque depuis ma retraite en 1993, j'ai été constamment sollicité pour réaliser d'autres tâches que je jugeais importantes, dont celle depuis 1999 d'établir un gouvernement public autonome au Nunavik.

Or voilà que vous me proposez ce dont je rêvais: la réponse est évidente.

Je vous félicite et vous remercie, vous et les bénévoles, d'avoir entrepris cette magistrale ambition qui permet à l'ensemble de la population québécoise (dans notre cas) qui a contribué financièrement à nos réalisations d'avoir accès gratuitement à ma production scientifique.

Qui plus est, celle-ci deviendra par le fait même accessible à l'ensemble de la francophonie.

Mon oeuvre écrite se continue depuis ma retraite de l'enseignement et je serai en mesure de vous fournir toutes les informations nécessaires pour que ce projet prenne corps et aboutisse. Il y a, en effet, des références écrites qui seront difficiles à cénicher. Vous savez, sans doute, que l'ouvrage que mes étudiants gradués et quelques collègues m'ont offert à l'occasion de ma retraite est disponible sur notre site web et avait été téléchargé par les PUL, la maison d'édition qui l'a publié. Il s'intitule «La construction de l'anthropologie québécoise». Cet ouvrage donne la liste des publications jusqu'à son année de production.

Si vous aimeriez recevoir une copie personnelle de ce livre, il me ferait grandement plaisir de vous en envoyer un exemplaire. Que dire de plus: j'attendrai de vos nouvelles.

Acceptez, je vous prie, vous et vos collaborateurs, l'expression de ma reconnaissance ainsi que mes souhaits de santé pour que l'année 2004 en soit une aussi fertile que les années précédentes.

Marc-Adélard Tremblay.”