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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Pierre TREMBLAY, Martin BOUCHARD et Chloé LECLERC, [École de criminologie, Université de Montréal] “La courbe de gravité des crimes”. Un article publié dans la revue L'Année sociologique, vol 56, no 1, 2006, pp. 201 à 227. Paris: Les Presses universitaires de France. [Autorisation accordée par M. Pierre Tremblay le 16 décembre 2006 de diffuser toutes ses publications dans Les Classiques des sciences sociales.] Résumé Résumé. - Cet article propose une relecture d'une enquête sur les jugements de gravité des délits réalisée aux États-Unis par Wolfgang et ses collègues en 1984. L'article fait état d'une propriété remarquable et insoupçonnée de ces jugements de gravité - leur évaluation implicite des coûts des préjudices matériels et moraux décrits dans les situations délictuelles qui sont soumises à l'attention des personnes interrogées. En outre, on constate une concordance frappante entre les coûts perçus de la criminalité que l'on obtient par voie de sondage et les coûts correspondants chiffrés par les économistes. L'utilité théorique d'un modèle « réaliste » des jugements de gravité est d'autant plus manifeste qu'il permet d'expliquer pourquoi les délits sont d'autant plus fréquents qu'ils sont jugés moins graves et la forme précise de cette relation fonctionnelle. ABSTRACT. - In this paper, we analyze the properties of magnitude scales of perceived seriousness of cranes provided by the National Survey of Crime Severity conducted by Wolfgang, Figlio, Tracy, and Singer in 1984. We argue that the main advantage of such magnitude estimates is that they incorporate an implicit valuation of the tangible and intangible harmfulness of crimes. They are thus readily comparable to current costs of crime estimates that incorporate contingent valuation methodologies. Magnitude estimates of perceived costs of crime also accounts for the J-curve distribution of crime throughout the population at large.
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