Un compagnon de Socrate.
Dialogues sur l’expérience libératrice
Quatrième de couverture
En présence du Sage de grands problèmes surgissent qu’aucun homme, à certain moment critique de sa vie, ne peut manquer de se poser. Ces problèmes revêtent la forme vivante de dialogues à plusieurs voix ; l’une d’elles domine de haut le débat sous le nom grec de MENON, cet étrange personnage que Socrate éveilla à la vérité. Eveillé il sollicite à son tour chez ses interlocuteurs l’anamnèse : le témoignage d’une évidence cachée sous les brumes de l’oubli.
Qu’est-ce que le monde ?
Que cherche l’homme à la poursuite d’une véridique connaissance de soi ? Atteindra-t-il le bonheur au terme de son investigation ?
Peut-être cette recherche comporte-t-elle des risques, des dangers sérieux ? Nous entendrons ici parler de l’aventureuse existence d’Alcibiade, insatiable de grandeur, toujours insatisfait, mystérieusement malade de la morsure de la sagesse. On joue sa vie à vouloir tricher avec la vérité.
Des questions se pressent dans les dialogues :
D’où provient la beauté qui emplit la nature ?
La loi de la jungle offre le spectacle d’une cruauté intolérable ; notre compassion s’émeut et condamne la Nature ; mais demandons à la vie elle-même et à son interprète humain le biologiste de défendre sa loi.
Le Sage serait-il indifférent à la misère qui règne sur le monde ? Quelle est son attitude devant la société en proie à l’injustice ?
Notre peur de la mort serait-elle seulement la conséquence d’une illusion ? un sophisme ? un épouvantail sans consistance qu’une haute raison démasque et dissipe ?
Ce mystérieux MENON, l’homme sur qui Socrate déchargea le « choc de la torpille », envisage ces problèmes et d’autres encore à la clarté de l’éveil.
ILLUSTRATION DE LA COUVERTURE :
... l’entreprise est réalisable, mais c’est une étrange navigation.
(page 150, chap. 10)
|