Table des matières

Introduction

L’anthropologie philosophique comme réflecteur herméneutique principal des structures et dynamismes fondamentaux de la pensé politique africaine

Cadre conceptuel et opératoire

Élucidation notionnelle

Prise en charge critique de la spécification du fait ethnique et ses corollaires en Afrique noire

Problématique et cadre théorique : champ de questionnement

Cadre méthodologique

Finalité de l’étude

Structure de l’étude

Première partie :
enjeux de la modernité politique en Afrique :

Bases de l’ordre politique continental des États-Nations, procès d’étatisation et ordres identitaires

Liminaire

Chapitre 1. Rejet de l’idéal déterministe et réductionniste de la « statolité »

Fondements théoriques et épistémologiques de l’État

L’avènement de l’État moderne en Afrique noire: présupposés épistémo-politiques

Institutions étatiques et legs de la pensée dominante

Implications idéologiques du « pouvoir » individuel : la pensée unique

Bilan de la faillite en Afrique noire

Les causes socio-historiques de la faillite

Chapitre 2. La mémoire internationale de l’Afrique et les figures de la domination

L’État-nation comme paradigme politique dominant

Organisation verticale de l’État

Examen des glaciations multiples des figures de l’État-nation

Repérage des catégories dominantes

État-nation et modernité négro-africaine : les voies de restructuration théorique et pratique

Nature, structure et itinéraire de légitimation de l’État-nation dans la modernité négro-africaine

Mutation de l’État-nation vers le moment ethnique : l’embargo contre Marx

L’État postcolonial et la nécessité théorique d’une nouvelle construction politique

Chapitre 3. Modalités d’éradication du dolorisme nègre

Les impensés idéologiques

Exclusivisme ethnique et micro-étatisme balkanisateur comme fossoyeurs de l’intentionnalité « palabrique » du pardon

Pour un patrimoine constitutionnel commun des sociétés politiques

Passage des positions hégémoniques à l’intercommunication

De la conflictualité instituante à la tolérance

En guise de conclusion

Deuxième partie :
La « statolite » à l’épreuve des logiques identitaires.
Crise de la perception et de la signification de l’ethnicité

Liminaire

Chapitre 4. Conjoncture critique de l’ethnicité et ébranlement des fondements de la figure étatique

Sortir de l’illusion transcendentale de l’ethnicité

La gouvernance identitaire, un calembour sérieux dans la dialectique du progrès et du droit des peuples à l’autodétermination en Afrique

De la fragilité théorico-pratique de la gouvernance aux croisements de la « question anglophone » au Cameroun

Sociétés multi-ethniques et/ou plurales dans l’institution étatique en crise en Afrique

Les dynamiques externes de la transnationalisation de la vie international des États

Le paradigme d’Addis-Abeba et l’hypothèse du monde trans-étatique/trans-ethnique post-Addis-Abeba

La fin des territoires politico-étatiques et la montée des territoires ethniques

Chapitre 5. L’interétatique transnationale et ses dynamiques politico-identitaire

L’épistémologie de la « structure » et ses implications sur le théâtre des opérations politico-identitaires

Réseaux marchands trans-étatiques : les géographies réelles de la circulation

La consolidation d’une structure sociale régionale en Afrique noire : la montée d’une structure publique transnationale

Dynamiques et figures de la publicité transnationale

L’enchevêtrement des citoyennetés et dynamiques identitaires

Chapitre 6. Revalorisation de la référence nationale et citoyenne dans les postures transnationales

Une transnationalité de plus en plus accrue des logiques politico-identitaires

Les communautés trans-étatiques de sens ou l’émergence d’un espace délibératif et critique transnational

L’émergence timide d’une société civile transnationale à travers les cadres trans-étatiques d’action collective

Economie politique de la construction trans-étatique des sociétés civiles dans la modernité négro-africaine

Les ordres étatiques au cœur de la civilité transnationale

En guise de conclusion : De la crise globale à la prise du pouvoir local : recomposition transnationale du champ interétatique dans la politique contemporaine négro-africaine

Troisième partie :

Perspectives nouvelles sur la cohabitation ethnique
dans la politique africaine contemporaine

Liminaire

Chapitre 7. Fondements et enjeux d’un état multi-ethnique africain

Comment édifier l’État-nation africain ?

Les tribus contre l’État

Les limites de l’idéal démocratique et organisationnel

Les ressources de la tribalité: assurer la consécration républicaine des micro-nations sociologiques

Chapitre 8. L’Afrique dans le temps du monde. Pour un État trans-ethnique dans une espace pan-ethnique

Question de méthodologie

Normes et politiques internationales africaines : la démocratie de transit

L’obsolescence de l’équilibre ethno-régional ou le masque de dissimulation des pratiques politiques décivilisées

La pertinence des équilibres politiques

Emergence de nouveaux équilibres

Le « power-sharing » comme technologie d’ordonnancement de la pluralité sociale?

Repenser l’État et préserver la tribalité

Chapitre 9. Vers la formation d’un patrimoine constitutionnel commun dans les sociétés multi-ethniques ?

Les fondements constitutionnels

Pré-conditions pour une base de discussion sur les arts de gouverner dans les sociétés plurales aujourd’hui

Libérer l’horizon de l’ontologie de la créativité culturelle et l’énergétique de la liberté

Vers un pacte républicain rénové de la multi-ethnicité

En guise de conclusion

Chapitre 10. Conclusion générale

Pour une ontologie de l’altérité et d’intégration interculturelle comme dialectique normative de liberté, de responsabilité et de paix

Bilan de la dissidence étatique dans la modernité négro-africaine

Epilégomènes : des axiomes contre l’incurie générale

Enrichissement théorique de l’État et de l’ethnicité dans l’ordre politique de l’immanence négro-africaine

Plaidoyer pour une « alternative interculturelle » et pour un « interculturel radicalement alternatif »

Thèses minimales sur le statut de l’épistémo-culture

Références bibliographiques

Annexe