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Table des matières
Sommaire
Introduction
1ère PARTIE :
LE RÉGIME JURIDIQUE DE L’INSTITUTION THÉÂTRALE ET LYRIQUE,
SON EXPLOITATION ET SON FINANCEMENT
Chapitre 1 : L’Opéra et le Théâtre :
du régime du privilège à celui de la liberté
Section I. La naissance de l’institution lyrique à Paris et en Provence
- A. Perrin et Cambert, les premiers créateurs de l’Opéra en France : les lettres patentes de 1669
- B. Lully et le monopole de l’Opéra en France : l’édit de mars 1672
- C. Gautier et la création du premier Opéra décentralisé de province à Marseille : le traité du 8 juillet 1684
Section II. 1672-1790 : le régime juridique du privilège et sa nécessaire obtention sous l’Ancien Régime
- A. 1672-1715 : l’institution théâtrale et lyrique héritée de Louis XIV : le monopole
B. 1715-1789 : l’attitude du pouvoir royal encourage la concurrence des spectacles et le développement de l’entreprise privée
Section III. 1790-1799 : l’expérimentation d’un nouveau régime juridique la liberté des Théâtres
- A. 1790 : la phase transitoire, vers un nouveau régime juridique pour les spectacles
a. La lutte pour l’abolition des privilèges concédés aux grands Théâtres : les idées en faveur de la liberté
- b. Des situations de fait attestent de la nécessité de changer le système des privilèges pour les spectacles
- B. Le régime de la liberté d’entreprise théâtrale : des grandes idées au décret de 1791 et à son application
- C. 1793-1799 : le retour à une certaine régulation des salles de spectacles ?
Chapitre 2 : L’entreprise lyrique et l’entreprise théâtrale :
statut juridique, financement et gestion
Section I. Un financement qui conditionne le statut juridique de l’institution théâtrale et lyrique : de l’exploitation libérale aux subventions étatiques
- A. Les fonds privés et les spectacles « commerciaux »
- a. La question du mécénat
- b. Les contrats d’association
- c. Deux projets de sociétés par actions (sociétés de capitaux)
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- B. Les aides financières de l’État et les Théâtres « subventionnés »
- a. Le cas de l’Opéra de Paris
- b. Le cas de la Comédie-Française
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- C. Fusion… et parfois scission
- a. Fusions dues à une initiative privée : les « Trusts » théâtraux
- b. Fusions dues à l’initiative de l’État
Section II. Le difficile maintien d’un équilibre financier : les autres sources de revenus
- A. Le prix des places
- B. Les commerces annexes
- C. Les bals masqués et autres
Section III. Les spectacles, une entreprise en déficit constant : charges financières, faillites et liquidations
- A. Les charges financières
- a. Les frais relatifs au fonctionnement de l’entreprise de spectacles
- b. Le droit des pauvres
- B. Faillites et liquidations
Chapitre 3 : Le lieu du spectacle et son public
Section I. L’évolution des lieux du spectacle : témoin de l’implantation et de l’institutionnalisation de l’art lyrique et théâtral en France
- A. Des parvis aux tréteaux, des tréteaux aux jeux de paumes : l’apparition des normes de sécurité et d’hygiène pour les salles de spectacles
B. La rénovation, la re-destination ou la construction de salles de spectacles en Provence au XVIIIe siècle : le Théâtre au centre du projet d’urbanisme de la ville
C. La construction d’édifices entièrement dédiés aux spectacles : la construction du Grand Théâtre de Marseille, un exemple de « Marché Public »
Section II. Le lieu de la représentation et son public : de la politisation du Théâtre à la théâtralisation de la vie politique
- A. La salle de spectacle et son public, reflet de l’organisation politique d’une société
- B. Un lieu dédié aux « affaires » et aux réunions politiques
- a. Un lieu de « rencontres »
- b. Un lieu utilisé à des fins politiques : des gouvernants en représentation au Théâtre aux assemblées politiques dans les salles de spectacles
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- C. Le déplacement du lieu du spectacle dans la rue : la théâtralisation du politique pendant la période révolutionnaire ou quand la Terreur se déroule dans les décors d’opéra du XVIIIe siècle
- a. Carteaux et les cérémonies expiatoires
- b. Les exécutions publiques et la mise en scène de la mort
- c. Quand le décor d’opéra dans lequel se déroule la Terreur tombe en ruine : Joseph Martin Marchand, témoin de la démolition de l’architecture marseillaise
2ème PARTIE :
LES TROIS ACTEURS PRINCIPAUX DU SPECTACLE :
LES COMÉDIENS, LES AUTEURS DRAMATIQUES, ET LE PUBLIC
Chapitre 1 : Les artistes, statut, vie sociale
et rôle sous l’Ancien Régime et pendant la Révolution
Section I. L’évolution du statut de l’artiste : de l’Ancien Régime à la fin de la Révolution
- A. Origine sociale, moeurs et statut sous l’Ancien Régime
- a. L’origine sociale des artistes et leur formation au XVIIIe siècle
- b. Le statut des artistes sous l’Ancien Régime : entre excommunication par l’Église et protection par le pouvoir royal
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- B. Le décret du 24 décembre 1789 : la réhabilitation des artistes
- a. Les pétitions en faveur de la réhabilitation et les débats à l’Assemblée
- b. L’adoption du décret du 24 décembre 1789 et sa difficile mise en pratique : l’affaire du mariage de Talma
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- C. D’artistes à « instituteurs publics » : quand les comédiens font de la politique
- a. Artistes patriotes ou artistes révolutionnaires ? Des planches à la scène politique ou militaire
- b. Les artistes élevés à la dignité d’ « instituteurs publics » : le serment civique et la résistance politique des artistes marseillais
Section II. Les obligations des artistes
- A. Les obligations contenues dans les contrats
- B. Les règlements intérieurs
- a. Règlements intérieurs des Théâtres privilégiés de Paris : l’Opéra et la Comédie-Française
- b. Règlements intérieurs des Théâtres en Provence
Chapitre 2 : Les auteurs dramatiques : du privilège de répertoire à son abolition
Section I. Vers la reconnaissance du droit d’auteur
- A. Les auteurs dramatiques et leur statut sous l’Ancien Régime… et les compositeurs de musique ?
- a. Les auteurs dramatiques et la Comédie-Française
- b. Les compositeurs de musique
- B. La reconnaissance des droits d’auteurs : la loi de 1791
- a. La revendication du droit d’auteur : les débats autour de la question du privilège de répertoire
- b. De la résistance de la Comédie-Française à l’adoption de la loi de janvier 1791 : la reconnaissance des droits d’auteur
- c. Les problèmes posés par la loi de 1791 : « la guerre des pétitions » et la confirmation du décret du 13 janvier 1791 par le décret du 19 juillet 1793
Section II. Le droit d’auteur, un droit effectif dans la pratique ?
- A. Les procès pour non paiement des droits d’auteur et les aménagements apportés à la loi des 13-19 janvier 1791
- B. Au-delà du rôle d’auteur dramatique : celui de patriote actif
- a. Des oeuvres engagées et des avantages certains : la gloire et les subventions
- b. L’auteur dramatique, professeur de droit et d’Histoire ?
Chapitre 3 : Le public au spectacle et les manifestations :
histoire de la société française à travers le Théâtre
Section I. Les manifestations non-politiques du public
- A. Des gaietés du parterre aux cabales violentes : claque, sifflet et projectiles
- B. Le compliment d’ouverture et de clôture : l’engagement de la responsabilité artistique du directeur devant le public
- C. Les malheurs arrivés dans la salle : des représentations tendues aux « accidents » sur scène, ou quand les militaires font la loi aux spectacles de Marseille
Section II. Les manifestations politiques : le Théâtre, tribune politique
- A. Le Théâtre de Marseille et son public : la cristallisation des rivalités Aix-Marseille et l’affaire Maupéou
- B. Le public et les incidents politiques au Théâtre pendant la période révolutionnaire
3ème PARTIE :
POLITISATION DES SPECTACLES, THÉÂTRALISATION DE LA VIE POLITIQUE
Chapitre 1 : Police ou censure ? De la tranquillité nécessaire au bon déroulement des représentations à la surveillance du contenu des oeuvres : un exemple concret de politisation des spectacles
Section I. De la tranquillité nécessaire au bon déroulement du spectacle… à la surveillance du contenu : évolution des pouvoirs de la police et transfert des compétences
- A. La police des spectacles sous l’Ancien Régime à Paris et en Provence : les ordonnances de police de 1672 à 1787
- a. Les premières ordonnances concernant la police des spectacles à Paris et Marseille
- b. Les personnes chargées d’assurer la police des spectacles sous l’Ancien Régime
- c. Les conflits de compétence en matière de police des spectacles
- d. Le but poursuivi par les ordonnances concernant la police des spectacles et l’étendue des responsabilités attachées à cette police spécifique
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- B. La police des spectacles pendant la Révolution : les lois de 1790 et 1791 et la tentation de politisation de la police (1793)
- a. Une période de transition jusqu’à l’adoption de la loi des 16-24 août 1790
- b. 1791-1793 : De la liberté du théâtre vers une politisation de la police des spectacles
- c. La police des spectacles après 1793
Section II. Liberté du théâtre, censure et spectacles patriotiques
- A. La censure sous l’Ancien Régime et sa pratique : Paris et Marseille
- B. La censure pendant la Révolution dans la capitale et en Provence : un régime plus sévère ?
- a. Éloge et critique de la censure
- b. La pratique de la censure à Paris et en Provence
Chapitre 2 : Les Politiques culturelles concernant les spectacles
et leur complément, la fête
Section I. Les politiques culturelles révélatrices de la fonction attribuée aux spectacles par le pouvoir gouvernant
- A. Les politiques d’encouragement des arts sous l’Ancien Régime : une volonté de magnifier le pouvoir royal… et un théâtre qui critique les institutions
- a. Les fonctions en apparence « moralisante » et « divertissante »
- b. Les instruments d’application des politiques culturelles d’Ancien Régime
- B. Vers une forte politisation des spectacles pendant la Révolution : des philosophes des Lumières aux politiques culturelles de l’an II
- a. Les fonctions attribuées aux spectacles par les révolutionnaires : l’influence de l’Antiquité et des Lumières
- b. Les politiques culturelles (notamment celles de l’An II) et leurs applications
Section II. Les fêtes comme complément aux politiques concernant les spectacles
- A. Des fêtes qui existaient déjà sous l’Ancien Régime
- B. Les fêtes révolutionnaires, un complément à la mission d’éducation des spectacles
- a. L’inspiration rousseauiste, seule et unique source d’influence ?
- b. Les théories révolutionnaires sur la fête
- c. L’organisation des cérémonies révolutionnaires et leur musique : quand les artistes de Paris et Marseille sont à la fête
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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