Colloque Québec/Copyleft Vendredi le 27 mai 2011, au Cégep de Chicoutimi.
Un colloque d'une journée est organisée au Cégep de Chicoutimi,
vendredi le 27 mai 2011. L'entrée est gratuite et ouverte à tous.
VOIR l'article de:
Mélyssa Gagnon,
“Actualités. Connaissances disponibles sur internet. Colloque sur l'utilisation du libre.”
Saguenay, LE PROGRÈS-DIMANCHE, 22 mai 2011 30.
Depuis plusieurs années, le développement du numérique amène des changements dans tous les aspects de la société, une révolution qui peut être comparée à celle de l'imprimerie.
Dans le seul domaine de l'éducation, la numérisation du savoir et l'augmentation exponentielle de son accessibilité mondiale via l'Internet entraîne une diffusion de l'information inimaginable il y a à peine 20 ans.
L'évolution du numérique a entraîné des philosophies différentes concernant la création et l'utilisation de son contenu. Ainsi, plusieurs œuvres numériques appliquent la philosophie du copyright, qui implique des restrictions diverses concernant la consultation, l'utilisation et la réutilisation d'une œuvre.
Une autre philosophie, visant à libéraliser la transmission de connaissance et favoriser l'utilisation des œuvres intellectuelles, a été développée. Afin de faciliter le partage et la collaboration, les créateurs suivant la philosophie du copyleft libèrent leurs créations de plusieurs limitations du copyright qui contraignent et freinent leur diffusion. Cette philosophie permet de réutiliser et modifier le travail d'autrui beaucoup plus facilement que lorsque ce dernier est sous copyright.
Le copyleft est l'une des bases de la culture libre. Appliquée au domaine du logiciel et de l'informatique, cette dernière permet le développement d'outils open source. Dans le domaine de l'image et de la photographie, elle permet l'illustration et la représentation du monde dans différents médias. Avec le développement d'outils du web 2.0 tels le wiki, elle permet la création et l'accroissement d'une encyclopédie textuelle en ligne nommée Wikipédia.
Bien que cette philosophie a ses limites, elle est un outil incontournable pour ceux qui croient que l'éducation est une « élévation morale et intellectuelle des hommes de tout âge ou d’une collectivité. »
Un colloque d'une journée est organisée au Cégep de Chicoutimi,
vendredi le 27 mai 2011. L'entrée est gratuite et ouverte à tous.
Un colloque organisé par Simon Villeneuve,
professeur de physique, Cégep de Chicoutimi,
bénévole dans Les Classiques des sciences sociales
et membre du CA des Classiques des sciences sociales.
Le développement des outils du web 2.0 offre une incroyable opportunité éducative, notamment concernant le travail collaboratif. En effet, apprendre à travailler en groupe est l'une des bases de l'éducation2.
Le wiki est l'un de ces outils que l'on peut utiliser pour dynamiser les travaux des étudiants. Dans un premier temps, il leur permet de travailler sur un même projet même s'ils ne partagent pas le même espace physique et/ou temporel. Ainsi, chacun des membres de l'équipe peut travailler au projet aux heures et dans les lieux qui lui plait. La seule limitation est d'avoir une connexion Internet, et encore. Le wiki utilisé peut-être privé ou public.
Nous prônons l'utilisation d'un wiki public car ce dernier permet aux étudiants de confronter la construction de leurs connaissances à la vraie vie(en) puisque l'ensemble des Internautes a accès à leurs travaux. Il est possible de trouver un projet approprié selon les disciplines enseignées (voir la figure ci-contre).
Il y a cependant un revers de la médaille. Ne partageant pas le même espace physique et temporel, il arrive régulièrement des chocs culturels entre participants à un même projet collaboratif. Ces chocs peuvent mener à des escalades verbales qui débouchent souvent sur des bannissements ou des abandons du projet collaboratif par un ou plusieurs participants.
Lors de ce dîner-causerie, nous aborderons les avantages, les défis et les limites du travail collaboratif à l'aide de deux exemples : l'histoire de l'écriture du millionième article de la Wikipédia en français, qui n'a pas été de tout repos, et le développement du projet pédagogique sur Wikipédia du Cégep de Chicoutimi.
Marcel Mauss, «Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques.» (1902-1903) Article originalement publié dans l'Année Sociologique, seconde série, 1923-1924. In Sociologie et anthropologie. Paris: Les Presses universitaires de France, 1968, Quatrième édition, 482 pages. Collection: Bibliothèque de sociologie contemporaine.
Bernard Dantier, “LE DON CONTRE L'ABANDON”. Texte d'une intervention inédite rédigée spécialement pour le colloque “Québec/Copyleft” sur le don et l'utilisation pédagogique du libre sur internet.
Jacques T. Godbout [sociologue-chercheur à l’Institut national de la recherche scientifique INRS-urbanisation culture et société], “L’actualité de l’«Essai sur le don»”. Un article publié dans la revue Sociologie et sociétés, vol. 36, no 2, automne 2004, pp. 177-188. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.
Jacques T. Godbout Godbout, en collaboration avec Alain Caillé, L'esprit du don. Montréal-Paris: Éditions La Découverte, 1992, 345 p. Collection: Textes à l'appui. Série Anthropologie.
Jacques T. Godbout [sociologue-chercheur à l’Institut national de la recherche scientifique INRS-urbanisation culture et société], Le don, la dette et l’indentité: homo donator versus homo oeconomicus. Paris: Éditions La découverte, Montréal: Éditions du Boréal, 2000, 190 pp.
Jacques T. Godbout, Le langage du don. Conférence prononcée le 17 mars 1993 au Musée de la Civilisation à Québec. Montréal: Les Éditions Fides ; Québec: Musée de la civilisation, 1996, 43 pp. Collection: Les grandes conférences.
Jacques T. Godbout, “La sphère du don entre étrangers: la bénévolat et l'entraide.” Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin, Traité des problèmes sociaux, chapitre 48, pp. 981-994. Québec: l'Institut québécois de recherche sur la culture, 1994, 1164 pp.
Dernière mise à jour de cette page le lundi 13 juin 201110:17
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
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